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Analyse des allocations d’actifs : quelles performances à travers le monde ?

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Dans un contexte où les marchés sont agités par une inflation persistante et des craintes de ralentissement économique, la question de la performance des différentes allocations de portefeuille devient cruciale. En particulier, le débat autour de l’efficacité du traditionnel portefeuille 60/40 est plus pertinent que jamais. Cet article se penche sur les performances des portefeuilles investis à 100 % en actions, 100 % en obligations, ainsi que sur des répartitions 60/40 et 80/20, en examinant les marchés américain, britannique, italien, suisse et mondial, tout en analysant les résultats sur des périodes spécifiques.

Contexte historique et méthodologie d’analyse

Nella mia expérience au sein de Deutsche Bank, j’ai constaté que les crises, comme celle de 2008, nous enseignent des leçons précieuses sur la résilience des portefeuilles d’investissement. Les marchés que nous avons choisis pour notre étude offrent une liquidité suffisante pour mettre en œuvre nos stratégies tout en présentant des niveaux de volatilité variés. Nos portefeuilles hypothétiques sont principalement construits à partir de fonds négociés en bourse (ETFs), à l’exception de l’allocation obligataire mondiale.

Pour cette analyse, nous avons collecté des données de prix de clôture et de valeurs d’actifs nets pour notre période d’étude, allant du 31 décembre 2012 au 31 décembre 2022. Chaque fonds est évalué dans sa devise locale, tandis que les fonds mondiaux sont convertis en dollars américains. Nous avons appliqué une méthode d’investissement de type lumpsum et une approche de dollar-cost averaging (DCA) pour évaluer les retours annualisés.

Analyse des performances par stratégie d’allocation

Les résultats des portefeuilles en approche lumpsum montrent que seul le portefeuille d’actions américain à 100 % a surpassé le portefeuille mondial également à 100 % en actions. En revanche, les portefeuilles obligataires de chaque pays ont tous battu leur équivalent mondial. Concernant les allocations 80/20, elles ont généré des rendements supérieurs à leurs homologues 60/40. Ces chiffres illustrent une tendance claire : dans un environnement de marché volatile, les portefeuilles axés sur les actions ont généralement mieux performé.

Cependant, lorsque l’on considère l’approche DCA, tous les portefeuilles obligataires affichent des retours annualisés négatifs, soulignant la difficulté d’obtenir des rendements dans un marché en déclin pour les obligations. En 2022, la performance des obligations a clairement souffert, et le fait d’arrêter notre période d’analyse à 2021 a permis d’améliorer les rendements annualisés. Cela démontre que le timing et la période d’investissement sont essentiels dans l’évaluation des performances.

Implications réglementaires et perspectives de marché

Les résultats de notre étude soulignent également l’importance de la gestion des risques, particulièrement dans un contexte de hausse des taux d’intérêt et d’inflation. Les ratios de Sharpe, qui mesurent le rendement ajusté en fonction du risque, montrent que tous les portefeuilles ont affiché de meilleures performances en 2021 par rapport à 2022. Cela met en lumière les défis auxquels les investisseurs seront confrontés dans un environnement économique incertain.

En conclusion, bien que la méthode lumpsum ait produit de bons résultats dans la plupart des cas, elle nécessite un capital initial conséquent et un bon timing de marché. À l’inverse, la stratégie DCA peut atténuer les risques liés aux fluctuations du marché. Les investisseurs doivent être conscients que la performance d’un portefeuille peut être fortement influencée par l’année de liquidation, comme le démontre notre analyse, soulignant ainsi l’importance d’une approche rigoureuse et réfléchie dans la gestion de portefeuille.

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