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Le changement climatique représente un défi sans précédent pour le marché des prêts immobiliers commerciaux (CRE). Selon des données récentes, plus de 40 % des prêts immobiliers commerciaux aux États-Unis sont exposés à des risques climatiques significatifs. Dans cette nouvelle réalité, investisseurs et prêteurs doivent impérativement affiner leurs stratégies et mener des évaluations rigoureuses des risques au niveau des propriétés. En particulier, les banques communautaires et régionales se trouvent dans une position délicate, leurs bilans CRE les exposant à des risques climatiques non tarifiés.
Comment peuvent-elles alors maintenir la santé de leur portefeuille tout en assurant leur stabilité globale ? Une vigilance continue dans la surveillance des risques est essentielle.
Contexte historique et leçons de la crise de 2008
Nella mia expérience in Deutsche Bank, j’ai pu observer comment les crises financières peuvent émerger de facteurs sous-jacents souvent ignorés. La crise de 2008 nous a enseigné que le manque de transparence et une évaluation inadéquate des risques peuvent mener à des conséquences catastrophiques.
Aujourd’hui, le changement climatique représente un risque similaire, souvent sous-estimé. Les dynamiques du marché immobilier évoluent, propulsées par des événements climatiques extrêmes qui peuvent éroder la valeur des propriétés. Par exemple, les inondations et les incendies de forêt ont déjà commencé à affecter les valeurs de marché dans des zones vulnérables telles que la Floride et la Californie.
Les réformes financières post-2008 ont élargi le fossé dans la modélisation des risques entre grandes et petites banques. Ces dernières, plus vulnérables face aux risques climatiques dans le cadre des prêts CRE, font face à une régulation moins rigoureuse et à des limitations de compétences. La récente crise bancaire régionale a mis en lumière ces fragilités. Les chiffres sont clairs : les banques communautaires doivent intégrer la gestion des risques climatiques dans leurs pratiques de prêt pour éviter des pertes de capital significatives.
Résultats et implications pour la gestion des risques
Les institutions financières, en particulier les banques communautaires et régionales, doivent ajuster leurs modèles de risque pour inclure des facteurs climatiques. Les nouvelles lignes directrices de divulgation, telles que celles proposées par la Task Force on Climate-Related Financial Disclosures (TCFD), offrent un cadre utile. L’intégration du changement climatique dans les déclarations d’appétit au risque est cruciale. Cela implique d’aligner les stratégies de prêt et les politiques de gestion des risques sur les réalités climatiques actuelles.
La gestion des risques climatiques n’exige pas nécessairement des équipes spécialisées. Les banques peuvent réaliser des évaluations des risques climatiques et surveiller les risques financiers associés de manière efficace, en tirant parti de l’accessibilité croissante des données climatiques et des analyses. Néanmoins, la convergence de taux d’intérêt en hausse et de risques climatiques menace de déstabiliser le marché des prêts CRE, en particulier pour les banques communautaires, où ces prêts représentent la moitié de leurs actifs.
Ponts entre réglementation et changement climatique
Le changement climatique impacte non seulement la valeur des propriétés, mais pourrait également compromettre les processus de remboursement des prêts. Les réglementations gouvernementales associées aux risques climatiques, telles que la divulgation obligatoire des risques d’inondation, gagnent en importance. Ces évolutions pourraient accroître les taux de défaut, surtout dans des États particulièrement sensibles au climat comme la Californie, la Floride et le Texas.
De plus, la forte volatilité des assurances pour les propriétés commerciales devient un coût opérationnel majeur pour les banques. Avec les compagnies d’assurance qui commencent à se retirer de certaines couvertures contre les risques naturels, la capacité des banques à maintenir un portefeuille sain de prêts CRE est mise à l’épreuve. Les compagnies d’assurance, quant à elles, adaptent leurs politiques pour refléter les risques climatiques émergents, mais cela pourrait ne pas suffire à éviter une crise de liquidité dans le secteur CRE.
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