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Comprendre les différentes stratégies pour gérer efficacement votre portefeuille d’investissement

Découvrez les différentes méthodes de gestion de portefeuille et leurs implications sur votre avenir financier.

5 min di lettura

Dans la gestion d’un portefeuille d’investissement, la sagesse traditionnelle prône souvent une stratégie d’allocation d’actifs fixe. Cette méthode consiste généralement à maintenir des pourcentages spécifiques de différentes classes d’actifs, telles que les actions et les obligations, tout en réajustant le portefeuille de manière périodique. Le rééquilibrage, qui peut avoir lieu chaque année ou à chaque nouvelle contribution, incite les investisseurs à acheter lorsque les prix sont bas et à vendre lorsqu’ils sont élevés, créant ainsi un système simple et facile à enseigner. Cependant, cette approche n’est qu’une des nombreuses méthodes disponibles pour gérer un portefeuille, en particulier en ce qui concerne la composante obligataire.

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Stratégies alternatives pour l’allocation obligataire

Certains investisseurs choisissent d’allouer un montant fixe en dollars aux obligations, plutôt que de suivre un pourcentage prédéfini. Une approche courante pour déterminer cette allocation obligataire s’inspire de la façon dont beaucoup de personnes constituent un fonds d’urgence. En général, les individus mettent de côté l’équivalent de trois à six mois de dépenses de subsistance en liquide pour faire face à des situations imprévues. Ceux qui appliquent ce raisonnement à leurs investissements obligataires pourraient viser à allouer suffisamment d’argent pour couvrir trois années de dépenses. Ainsi, si vos dépenses annuelles s’élèvent à 100 000 euros, vous voudriez disposer de 300 000 euros en obligations, le reste pouvant être investi dans des actions ou d’autres actifs.

La logique derrière cette méthode

La stratégie repose sur un principe fondamental : créer un filet de sécurité. En cas de baisse du marché boursier au moment de la retraite ou durant celle-ci, disposer de trois années de dépenses en obligations offre une protection. Cela permet à l’investisseur de retirer des fonds des obligations tout en attendant une éventuelle reprise des prix des actions, ce qui permettra de reconstituer la part obligataire du portefeuille. Cette approche peut générer un potentiel de croissance plus élevé en maintenant une plus grande partie du portefeuille investie en actions, tant durant les phases d’accumulation que de décaissement.

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Les pièges potentiels d’une allocation obligataire fixe

Malgré ses avantages, cette méthode soulève plusieurs préoccupations. Pour les personnes qui appliquent un taux de retrait traditionnel de 4 % à la retraite, l’allocation d’actifs résultante pourrait se traduire par une répartition risquée de 88/12 entre actions et obligations. Cela peut sembler excessivement agressif, notamment pour les retraités. De plus, le moment choisi pour adopter cette stratégie est crucial. Un investisseur d’une trentaine d’années serait-il réellement prêt à engager ses premiers 300 000 dollars en obligations, ou considérerait-il cette approche comme trop prudente ?

La quête de performance et ses conséquences

Certains investisseurs peuvent être tentés de poursuivre la performance en ajustant leur portefeuille en fonction des tendances récentes du marché boursier. L’observation de rendements exceptionnels des actions au cours de la dernière décennie pourrait les amener à conclure qu’ils passent à côté d’opportunités en ne maintenant pas une allocation d’actions plus agressive. Ils pourraient justifier qu’un montant fixe en obligations légitime une approche plus audacieuse par rapport à un pourcentage fixe. Cependant, cette démarche peut entraîner des décisions émotionnelles qui ne correspondent pas à des objectifs financiers à long terme.

Stratégies pour déterminer le bon ratio actions-obligations

À l’approche de la retraite, la question d’un montant fixe investi dans des obligations prend de plus en plus d’importance. Selon votre situation financière personnelle, votre portefeuille pourrait être composé d’un ratio actions/obligations de 20/80 ou 80/20. Cependant, durant la phase d’accumulation, investir des sommes importantes dans des obligations peut sembler peu judicieux. Par exemple, si votre objectif est de constituer un capital de 3 millions de dollars, allouer cette totalité aux titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) pourrait apparaître comme une approche trop prudente pour une personne dans la trentaine. De plus, cela pourrait entraîner un écart par rapport à vos objectifs d’épargne pour la retraite.

Trouver le juste équilibre

Bien que l’allocation d’un pourcentage fixe demeure une stratégie valide, notamment durant la phase d’accumulation, il est essentiel de s’assurer que votre ratio actions-obligations reflète votre tolérance au risque. La répartition actions-obligations joue un rôle crucial dans la détermination de votre allocation d’actifs, car elle influence votre capacité à résister à la volatilité du marché sans céder à la panique lors des baisses. Équilibrer la peur de perdre avec la peur de manquer une opportunité (FOMO) est fondamental, car ces émotions peuvent fluctuer en fonction des conditions du marché.

En fin de compte, définir une allocation d’actifs appropriée nécessite une prise en compte minutieuse de votre tolérance au risque, de votre horizon temporel et de vos objectifs financiers. En maintenant une approche disciplinée et en évitant les décisions hâtives basées sur la performance du marché, vous pouvez élaborer un portefeuille qui s’aligne avec vos objectifs à long terme.