Dans un contexte où les rendements traditionnels se font rares, de nombreux investisseurs se tournent vers les ETF basés sur les options pour générer des revenus constants. Ces fonds allient de manière stratégique des actifs sous-jacents, tels que des actions et des cryptomonnaies, à des stratégies dérivées, souvent en recourant à la vente d’options d’achat couvertes, afin d’offrir des distributions régulières. Parmi les acteurs notables de ce secteur, on retrouve la famille des NEOs ETF, proposée par NEOS Investments, ainsi que les YieldMax ETFs, qui ciblent les investisseurs à la recherche de revenus.
Bien que la perspective de rendements élevés soit alléchante, il est essentiel de comprendre les mécanismes distinctifs, les profils de risque et les implications fiscales associés à ces fonds. Cet article se penchera sur une analyse comparative des stratégies mises en œuvre par les NEOs ETFs et les YieldMax ETFs, en explorant trois offres phares de NEOs : SPYI, QQQI et BTCI.
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Comprendre les YieldMax ETFs
Les YieldMax ETFs sont conçus autour des expositions synthétiques à des actions à forte volatilité, comme les géants technologiques Tesla et Coinbase. Ces fonds génèrent des revenus en vendant systématiquement des options d’achat sur leurs avoirs. Selon InvestmentU, « les YieldMax ETFs ne détiennent pas directement les actions sous-jacentes. Au lieu de cela, ils utilisent des dérivés pour reproduire une exposition longue tout en générant des revenus grâce à la vente régulière d’options d’achat. » Cette approche peut entraîner des rendements attractifs ; cependant, elle comporte également un risque accru d’érosion de la valeur nette d’inventaire (VNI), surtout si les prix des actifs sous-jacents subissent une baisse.
Risques des YieldMax ETFs
Bien que les YieldMax ETFs puissent promettre des rendements significatifs, ils comportent souvent des risques substantiels liés à la concentration et à la volatilité du marché. Comme le souligne l’analyse d’InvestmentU, les rendements spectaculaires pourraient ne pas être durables à long terme, et il existe une inquiétude que les fonds puissent recourir à un retour de capital simplement pour respecter les engagements de distribution.
Stratégies des NEOs ETF
En revanche, la gamme d’ETF NEOs de NEOS Investments associe souvent des indices de marché plus larges ou des actifs cryptographiques, tels que le S&P 500 ou le Bitcoin, à des stratégies d’options visant à tirer parti des primes. Cette exposition plus large peut conduire à une volatilité réduite et à des risques moindres associés à des positions concentrées dans une seule action, bien que l’inclusion de dérivés introduise toujours un niveau de complexité. Un avertissement important émis par les analystes du secteur est que des rendements excessivement élevés, dépassant ce que les marchés sous-jacents peuvent généralement soutenir, peuvent constituer un signal d’alarme, suggérant une potentielle insoutenabilité.
SPYI : L’ETF phare des NEOs
Le SPYI ETF, qui se concentre sur l’indice S&P 500 tout en intégrant une stratégie d’options, vise à fournir aux investisseurs un revenu mensuel régulier. Depuis son lancement en août 2022, SPYI a maintenu un rendement annualisé d’environ 14,08 %<\/strong> en août 2025. Son rendement de distribution est attrayant par rapport aux fonds d’actions traditionnels ; néanmoins, une part significative des distributions pourrait être classée comme Retour de Capital (ROC)<\/em>, ce qui peut diminuer la base de coût de l’investisseur au fil du temps.
Bien que SPYI offre des avantages considérables, il n’est pas exempt de risques. Le potentiel de hausse limité durant des marchés haussiers robustes peut restreindre les gains en raison de la stratégie d’écriture d’options, et les distributions lourdes en ROC compliquent la planification fiscale. De plus, lors de fortes baisses de marché, le potentiel de protection des primes d’options peut ne pas suffire à protéger les investisseurs.
Analyse des autres NEOs ETFs
Une autre offre notable est le QQQI ETF<\/strong>, qui fournit une exposition à l’indice Nasdaq-100 avec des superpositions d’options, conçues pour tirer parti du potentiel de croissance du secteur technologique. Lancé en janvier 2024, QQQI a montré des rendements prometteurs durant de nombreuses périodes de comparaison, en particulier jusqu’à mi-2025. Cependant, cela se fait au prix d’une volatilité accrue et de baisses plus marquées, avec des indicateurs montrant qu’il présente généralement un écart-type plus élevé que SPYI.
Enfin, le BTCI ETF<\/strong> s’aventure dans le domaine des cryptomonnaies, offrant une exposition au Bitcoin par le biais de produits négociés en bourse et appliquant des stratégies d’options pour générer des revenus mensuels. Lancé en octobre 2024, BTCI affiche un taux de distribution proche de 28 %<\/strong> et des rendements cumulatifs d’environ 49,5 %<\/strong> depuis sa création. Néanmoins, on estime qu’un impressionnant 95 % de ses distributions sont des ROC, ce qui peut avoir des implications fiscales significatives.
Équilibrer risque et revenu
Les ETF SPYI et QQQI affichent une forte corrélation, ce qui pourrait limiter les avantages en matière de couverture en utilisant les deux. En revanche, BTCI peut introduire une diversification loin des actions, mais cela s’accompagne d’une volatilité beaucoup plus élevée. Bien que ces trois options constituent des véhicules de génération de revenus attrayants, elles impliquent intrinsèquement des compromis, notamment un potentiel de hausse limité, une érosion de ROC et une exposition accrue au risque.
Bien que la perspective de rendements élevés soit alléchante, il est essentiel de comprendre les mécanismes distinctifs, les profils de risque et les implications fiscales associés à ces fonds. Cet article se penchera sur une analyse comparative des stratégies mises en œuvre par les NEOs ETFs et les YieldMax ETFs, en explorant trois offres phares de NEOs : SPYI, QQQI et BTCI.0
