Investir peut souvent ressembler à un parcours du combattant, surtout lorsqu’il s’agit de choisir entre des stratégies actives et passives. Si le terme ‘passif’ évoque une approche sans intervention, la réalité est bien plus nuancée. Par exemple, notre société propose une solution d’investissement automatisée qui intègre des éléments des deux stratégies, avec une tendance vers le passif. Cependant, lors de chaque journée de trading, le niveau d’activité peut être particulièrement élevé.
Tous les ans, nous réévaluons également les allocations d’actifs de nos portefeuilles pour garantir leur adéquation avec les conditions actuelles du marché et les prévisions à long terme. Ce niveau d’engagement soulève une question : comment une stratégie qualifiée de passive peut-elle être si dynamique ?
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Définir l’investissement actif et passif
Pour bien comprendre les différences entre l’investissement actif et passif, il est essentiel de commencer par leurs missions fondamentales. Les deux stratégies impliquent des sélections d’investissement, réalisées par des investisseurs particuliers, des gestionnaires professionnels ou des sociétés financières. Cependant, leurs objectifs et les coûts associés les distinguent nettement.
Quels sont les objectifs ?
Le principal objectif de l’investissement actif est de surperformer le marché, un défi de taille sur le long terme. Par exemple, en analysant le S&P 500 — considéré comme un indice de référence pour les actions américaines de grande capitalisation — nous constatons qu’une petite fraction, moins de 15 %, des fonds gérés activement a réussi à le surperformer de manière constante sur des périodes de cinq ans ou plus.
Cependant, l’investissement actif présente des avantages, notamment pour les investisseurs averses au risque et recherchant des stratégies à long terme. Certains marchés, en particulier ceux qui sont moins efficaces ou mal évalués par rapport au S&P 500, peuvent offrir des opportunités aux investisseurs avisés. Avec les bonnes analyses et une expertise solide, il est possible de déceler une valeur accrue dans les marchés émergents ou les secteurs obligataires.
Évaluer la gestion active
Lorsque vous choisissez d’investir dans un fonds géré activement, vous placez votre confiance non seulement dans les titres eux-mêmes, mais également dans l’équipe qui les gère. Il est crucial de mener une due diligence approfondie sur l’équipe de gestion et son historique d’investissement. C’est pourquoi nous appliquons une méthodologie de recherche qualitative et quantitative rigoureuse pour évaluer les équipes avec lesquelles nous collaborons pour nos ETF gérés activement.
Identifier les opportunités de niche
Un autre aspect à considérer est la disponibilité de fonds indiciels passifs dans certains marchés de niche. Par exemple, l’Academy Veteran Bond ETF (VETZ) est un fonds géré activement récemment introduit, axé sur les prêts accordés aux membres des forces armées américaines, aux vétérans et à leurs familles. Cela en fait un choix judicieux pour ceux qui s’intéressent à la gestion active tout en adoptant une approche d’investissement socialement responsable.
De plus, de nombreux investisseurs quotidiens aiment participer aux décisions d’investissement. Nos enquêtes révèlent qu’environ trois quarts des clients de Betterment s’engagent dans une forme d’investissement autonome aux côtés de leurs portefeuilles gérés. Cet équilibre peut être à la fois agréable et éducatif, car le choix de titres individuels permet d’explorer et d’approfondir ses connaissances.
La combinaison des stratégies
Lors de l’analyse des portefeuilles, la distinction entre investissement actif et passif se manifeste souvent dans la granularité des investissements. Les indices boursiers, par exemple, sont pondérés en fonction de la valeur de marché actuelle des entreprises qui les composent. Ces capitalisations boursières fluctuent au fil du temps, entraînant une évolution naturelle de la composition des indices et des fonds qui cherchent à les répliquer. Cette nature auto-ajustable signifie que les actions sous-performantes représentent progressivement une plus petite part de l’indice à mesure que les meilleures performances prennent de l’ampleur.
De plus, une tendance émergente, appelée approche de smart beta, commence à se développer. Cette stratégie hybride débute avec un indice traditionnel, puis l’ajuste activement en fonction de divers critères quantitatifs. Un exemple en est notre portefeuille Goldman Sachs Smart Beta, qui investit davantage dans des entreprises répondant à des critères de performance spécifiques.
Tous les ans, nous réévaluons également les allocations d’actifs de nos portefeuilles pour garantir leur adéquation avec les conditions actuelles du marché et les prévisions à long terme. Ce niveau d’engagement soulève une question : comment une stratégie qualifiée de passive peut-elle être si dynamique ?0