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Les avantages des ETF à options dans un environnement de rendements faibles

Découvrez le potentiel des ETF basés sur les options pour générer des revenus dans un paysage d'investissement difficile.

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Les avantages des ETF à options dans un environnement de rendements faibles

À une époque où les investissements traditionnels en obligations peinent à offrir des rendements satisfaisants, de nombreux investisseurs se tournent vers les ETF basés sur des options comme une alternative viable pour générer des revenus. Ces fonds négociés en bourse intègrent des actifs sous-jacents, tels que des actions et des cryptomonnaies, à des stratégies dérivées—soulignant notamment l’écriture d’options d’achat couvertes. Parmi les acteurs majeurs de ce secteur figurent les NEOs ETFs de NEOS Investments et les YieldMax ETFs, qui offrent des approches uniques pour des opportunités de rendement élevé.

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Cet article vise à disséquer les stratégies employées par les NEOs et les YieldMax ETFs, à évaluer leurs produits phares et à analyser leurs indicateurs de performance, leurs facteurs de risque et les scénarios d’investissement optimaux. En comprenant ces éléments, les investisseurs en quête de revenus peuvent prendre des décisions éclairées pour améliorer leurs portefeuilles.

Comparaison entre les ETFs YieldMax et NEOs

Les ETFs YieldMax adoptent une méthodologie particulière, se concentrant principalement sur des actifs à forte volatilité tels que Tesla, Coinbase et MicroStrategy. Ces fonds génèrent des revenus grâce à l’écriture systématique d’options d’achat, ce qui leur permet d’atteindre des rendements attrayants. Toutefois, il est crucial de noter que les ETFs YieldMax ne détiennent pas les actions sous-jacentes de manière directe ; ils utilisent plutôt des dérivés pour créer une exposition longue simulée. Cette approche est mise en lumière par InvestmentU, qui souligne les risques inhérents à ces fonds.

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Comprendre les risques associés aux ETFs YieldMax

Bien que les rendements proposés par les ETF YieldMax puissent sembler attrayants, ils comportent souvent des risques significatifs. Parmi ceux-ci, l’érosion potentielle de la valeur nette d’inventaire (VNI) lorsque les prix des actifs chutent. L’analyse d’InvestmentU souligne que ces retours impressionnants peuvent être trompeurs, car ils peuvent résulter d’une forte concentration dans des actifs volatils, ce qui peut amplifier les pertes.

En revanche, la famille d’ETF NEOs met l’accent sur une exposition plus large au marché, associant des indices majeurs tels que le S&P 500 ou le Nasdaq-100 à des stratégies d’options visant à augmenter le revenu mensuel. Cette diversification permet de réduire les risques idiosyncratiques liés aux investissements dans des actions individuelles tout en profitant de la collecte de primes par le biais des options.

Évaluation des ETF NEOs phares

Les trois principaux ETF de la gamme NEO—SPYI, QQQI et BTCI—ont chacun des objectifs distincts au sein d’un portefeuille axé sur le revenu. Par exemple, SPYI se concentre sur l’indice S&P 500 et utilise des options de vente couvertes pour générer un revenu mensuel. Depuis son lancement en août 2022, SPYI a enregistré un rendement annualisé d’environ 14,08% en août 2025. Toutefois, une part significative de ses distributions pourrait être considérée comme un Retour de Capital (ROC), ce qui pourrait réduire la base de coût des investisseurs au fil du temps.

Les forces et faiblesses de SPYI

Les avantages de SPYI incluent une large exposition aux actions américaines, accompagnée d’un potentiel de revenus supplémentaire et d’un historique de fiabilité. Toutefois, cette approche présente des inconvénients, notamment un potentiel de hausse limité dans les marchés haussiers forts, en raison de la nature de l’écriture d’options. De plus, les distributions fortement basées sur le retour sur capital compliquent la planification fiscale et réduisent le coût de base global.

Un autre membre notable, QQQI, offre un accès à l’indice Nasdaq-100 et vise des rendements plus élevés grâce à sa stratégie axée sur la technologie. Lancé en janvier 2024, QQQI a affiché des rendements plus solides sur différentes périodes de comparaison, bien que cela ait entraîné une volatilité accrue et des baisses plus importantes. Il est à noter qu’il a montré une déviation standard plus élevée et des baisses maximales significatives par rapport à SPYI, avec des chiffres autour de −20% contre −16%.

Exposition aux cryptomonnaies avec BTCI

Le dernier des trois, BTCI, a été lancé en octobre 2024, visant le secteur des cryptomonnaies en proposant une exposition au Bitcoin à travers des produits négociés en bourse. En août 2025, BTCI a atteint un taux de distribution proche de 28%, avec des rendements cumulés depuis son lancement s’élevant à environ 49,5% en termes de valeur nette d’inventaire (VNI). Cependant, à l’instar de ses homologues, BTCI se heurte à des défis, notamment des niveaux élevés de retour de capital (ROC) dans ses distributions, ce qui complique significativement les implications fiscales pour les investisseurs.

Bien que ces trois ETF NEO offrent des options de revenu attrayantes, ils comportent des compromis inhérents—tels qu’un potentiel de hausse limité, l’érosion du ROC et un risque accru. Dans des marchés haussiers, les ETF d’actions traditionnels peuvent surperformer en raison d’un impact moindre des stratégies d’options. Il est donc essentiel pour les investisseurs d’évaluer leur tolérance au risque et leurs objectifs d’investissement.

Les ETF NEOs et les ETF YieldMax illustrent deux stratégies distinctes au sein du paysage croissant des fonds générateurs de revenus. Les ETF NEOs offrent une exposition plus large au marché, attirant ainsi les investisseurs en quête d’une approche équilibrée et d’un risque réduit lié aux valeurs individuelles. À l’inverse, les ETF YieldMax visent des rendements élevés grâce à une exposition concentrée, mais cela s’accompagne d’un risque accru de dépréciation du capital et de volatilité.

Il est essentiel pour les investisseurs de considérer ces fonds comme une composante d’une stratégie globale, plutôt que comme des alternatives aux investissements en actions ou en obligations de base.