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Les facteurs derrière la persistance des taux hypothécaires élevés

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Au milieu d’avril, alors que les experts scrutent les marchés à la recherche d’une tendance à la baisse des taux hypothécaires, la réalité reste déconcertante. Les taux fixes sur 30 ans stagnent entre 6,5 % et 7 %, bien au-dessus des prévisions initiales. Mais qu’est-ce qui peut expliquer cette situation inattendue ? Quelles sont les forces sous-jacentes qui maintiennent ces taux à un niveau élevé, malgré des signes d’assouplissement économique ?

Une situation inattendue sur le marché immobilier

Nella mia expérience en Deutsche Bank, j’ai souvent observé que les marchés ne réagissent pas toujours comme prévu face à des évolutions économiques. En effet, la baisse de l’inflation et les discussions sur des baisses potentielles des taux d’intérêt n’ont pas encore influencé les taux hypothécaires. Un regard attentif sur les données révèle que les taux restent étroitement liés aux rendements des obligations du Trésor américain sur 10 ans.

Le 9 avril, un mouvement de vente des obligations a exacerbé la montée des rendements, provoquant une réaction en chaîne. Les investisseurs immobiliers doivent comprendre que les taux hypothécaires sont souvent influencés par des opérations complexes menées par des fonds spéculatifs. Par exemple, les stratégies de trading de base, qui consistent à emprunter massivement pour acheter des obligations tout en vendant des contrats à terme, sont à l’origine de perturbations sur le marché.

Les chiffres parlent clair : ces opérations ont souvent un effet de levier de 15 à 20 fois. Lorsque les marchés sont stables, cela peut générer des gains modérés, mais en période de volatilité, les pertes peuvent être considérables. Ce fut le cas début avril, lorsque le rendement des obligations a grimpé de 3,89 % à 4,38 % en seulement deux jours, entraînant des pertes massives pour les fonds spéculatifs qui ont dû liquider de grandes positions.

Implications sur le marché immobilier

Cette dynamique de hausse des rendements des obligations influence directement les taux hypothécaires. En général, il existe un écart d’environ 1,5 à 2 points de pourcentage entre le rendement des obligations du Trésor et les taux hypothécaires. Ainsi, avec des rendements supérieurs à 4,3 %, les taux hypothécaires se maintiennent à des niveaux élevés, empêchant une amélioration de l’accessibilité pour de nombreux acheteurs potentiels.

Les données d’Altos Research montrent que le prix médian national des listes immobilières a atteint 449 000 dollars, soit une augmentation de 5 % par rapport à l’année précédente. Cependant, les maisons mettent plus de temps à se vendre, avec une moyenne de 111 jours sur le marché, une hausse de 4 % par rapport à l’année dernière. Ce ralentissement peut être attribué aux taux hypothécaires élevés, qui rendent les acheteurs plus hésitants.

Les nouvelles négatives concernant la liquidation des obligations par les fonds spéculatifs peuvent également affecter la confiance des investisseurs dans le marché immobilier. Avec une augmentation de 39 % des inscriptions actives sur le marché, il est clair que l’incertitude règne. De plus, environ 35 % des annonces ont subi des réductions de prix, indiquant une tendance à la baisse de la demande.

Stratégies pour les investisseurs immobiliers

Pour les investisseurs immobiliers, cette période de refroidissement n’est pas synonyme de catastrophe, mais plutôt d’une opportunité pour ajuster les stratégies. Il est crucial de rester informé sur les mouvements des rendements des obligations du Trésor et sur les spreads des swaps SOFR, qui offrent des indications sur la liquidité du marché. Qui sait, peut-être que ces ajustements peuvent s’avérer bénéfiques à long terme ?

Les investisseurs devraient également envisager d’explorer des options comme l’échange 1031 pour différer les impôts sur les plus-values, en réinvestissant dans des biens immobiliers générant des revenus. Ces stratégies peuvent aider à naviguer dans un environnement de marché complexe. En fin de compte, il est impératif de rester vigilant et d’utiliser les données disponibles pour prendre des décisions éclairées.

Alors que le marché évolue, la clé pour les investisseurs est de s’adapter à la volatilité. En gardant un œil sur les indicateurs économiques et en restant proactif, il est possible de construire un portefeuille solide, même dans un contexte incertain. Et vous, êtes-vous prêt à saisir les opportunités qui se présentent ?

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