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Comment atteindre un revenu à sept chiffres en médecine malgré les défis

Un parcours impressionnant vers un revenu médical à sept chiffres en dépit des défis de l'industrie.

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Comment atteindre un revenu à sept chiffres en médecine malgré les défis

En octobre 2025, j’ai célébré ma cinquième année de pratique médicale et je suis fier d’avoir franchi le cap du million de dollars de revenu annuel. Après avoir terminé ma formation en anesthésie et un fellowship en douleur interventional, j’ai intégré un cabinet médical pluridisciplinaire dans le Midwest en octobre 2025, une période marquée par la pandémie de COVID-19.

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Initialement, j’avais accepté un poste avec un groupe d’anesthésie local, qui devait me verser un bonus de signature de 20 000 dollars. Cependant, ce montant ne m’a jamais été versé, car ma signature n’était valide que pour un poste que je n’ai jamais pu commencer en raison des restrictions liées à la pandémie. Mon contrat a été annulé en avril, me laissant en quête d’une nouvelle opportunité.

La recherche d’un emploi pendant la pandémie

Mon inquiétude principale était de trouver un emploi plutôt que de me concentrer sur des considérations financières. J’ai reçu plusieurs offres, mais à cause des incertitudes causées par les confinements, toutes ces options se sont fermées. Après un processus d’entretien de six semaines, j’ai finalement obtenu un poste entièrement dédié à la douleur interventional avec un salaire de base supérieur de 50% à celui de mon contrat initial.

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Dès mon entrée en fonction en octobre 2025, j’ai commencé à effectuer 6 à 7 procédures par jour. La majorité de mon temps était allouée à la consultation de nouveaux patients afin de développer ma base de références. J’étais réticent à prendre des congés, craignant que cela n’affecte ma performance et ma sécurité d’emploi, surtout avec mes emprunts étudiants.

Construire une base de patients solide

Mon réseau de références se compose d’environ 55 médecins généralistes travaillant pour la même entité que moi, ainsi que de recommandations d’hôpitaux locaux et d’orthopédistes. De plus, un bon nombre de mes patients viennent par le biais de recommandations personnelles. En tant que membre d’une pratique pluridisciplinaire, je verse environ 9% de mes revenus à mon employeur, ce qui me donne accès à cette base de patients et à une équipe administrative qui gère les négociations de remboursement.

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Environ 80% de mes revenus proviennent des procédures, tandis que le reste est généré par les consultations. Après un an, j’ai atteint le seuil de rentabilité, ce qui signifie que mes revenus mensuels couvraient mes coûts fixes. À partir de ce point, j’ai commencé à recevoir des ajustements trimestriels basés sur l’augmentation de mes collections.

Les défis des remboursements et de la croissance des revenus

Au cours des cinq dernières années, ma croissance de revenu W-2 a été impressionnante, atteignant une augmentation moyenne de 37% par rapport à ma première année de pratique. Cependant, pendant cette période, les remboursements de Medicare ont chuté d’environ 11%, tandis que les codes de consultation ont connu une légère augmentation de 4%. Sur le plan des contrats avec les assureurs privés, j’ai observé une diminution de 3% dans notre plus grand contrat, bien que nous ayons réussi à compenser cette perte avec de meilleures négociations avec d’autres payeurs.

Pour illustrer ma charge de travail actuelle, je réalise environ 25 procédures par jour et je n’ai pris que sept semaines de vacances en cinq ans. Si les taux de remboursement avaient été stables, mes revenus seraient probablement bien plus élevés. Cela soulève la question des volumes de patients nécessaires pour compenser les baisses de rémunération, entraînant ainsi un épuisement professionnel chez de nombreux médecins.

Optimisation de la rentabilité

En tenant compte de mes frais de fonctionnement et de la fiscalité, je dois générer 3,30 dollars de revenus pour obtenir 1 dollar de revenu net après impôts. Étant donné que ma femme est également médecin et génère un revenu à sept chiffres, notre charge fiscale est élevée. Cela me motive à optimiser mes coûts plutôt qu’à simplement augmenter le volume de patients.

Pour améliorer la rentabilité, j’ai mis en œuvre plusieurs changements, notamment en passant d’ensembles stérilisés préfabriqués à l’achat de composants individuels, ce qui a permis d’économiser 100 000 dollars par an en frais de fournitures. Cette approche a considérablement amélioré ma rémunération sans avoir à traiter plus de patients.

Vers une pratique plus efficace

Il est crucial d’analyser régulièrement les coûts de fonctionnement pour maximiser les bénéfices, surtout dans un contexte de remboursements en baisse. En 2025, mes revenus devraient augmenter de 18%, principalement grâce à une meilleure disponibilité de l’imagerie fluoroscopique et à la possibilité d’effectuer des procédures le même jour que les consultations. La majeure partie de mes revenus supplémentaires devient du revenu net après le paiement des frais de gestion, car mes coûts sont relativement stables.

Au fur et à mesure que je parviens à des volumes cliniques élevés, je réalise qu’il existe une limite à la quantité de soins que je peux fournir par jour. Par conséquent, j’ai décidé de ne plus accepter de nouveaux patients de Medicaid et de certaines assurances Medicare. Cela a non seulement réduit mon stress lié aux autorisations de soins, mais a également amélioré la satisfaction globale de mon travail.

En conclusion, le chemin vers un revenu à sept chiffres dans le secteur médical est parsemé d’embûches, mais avec une approche stratégique axée sur la rentabilité et une base de patients solide, il est possible d’atteindre cet objectif malgré les défis de l’environnement de remboursement actuel.