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Comprendre le moment où vous avez assez pour arrêter de jouer

Explorez le concept de savoir quand arrêter de jouer une fois que vous avez gagné.

4 min di lettura

Dans un monde où l’argent semble être le principal moteur de nos vies, une question cruciale émerge : quand est-il vraiment temps d’arrêter de jouer au jeu financier ? Cette réflexion est au cœur d’une discussion enrichissante avec l’expert financier Bill Bernstein. L’épisode met en lumière l’idée d’avoir « assez » et les ajustements nécessaires, tant sur le plan financier qu’émotionnel, une fois que l’on a atteint cet objectif.

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Arriver à un point où l’on peut considérer que l’on a « gagné » n’est pas simplement une question de chiffres, mais une évaluation de ce que signifie réellement avoir « assez ». Pour Bernstein, cela implique d’assurer un niveau de sécurité financière qui couvre les besoins essentiels de la vie comme le logement, la nourriture et les soins de santé, plutôt que de se concentrer sur des dépenses discrétionnaires.

Définir ce que gagner signifie

Pour beaucoup, gagner signifie avoir assez de ressources financières pour subvenir à ses besoins fondamentaux. Cela suppose de disposer d’actifs suffisants pour couvrir les dépenses essentielles pendant environ vingt-cinq ans. Une fois ce seuil atteint, il devient judicieux de réduire le risque de son portefeuille en transférant une partie vers des actifs plus sûrs. Ainsi, la sécurité des dépenses fondamentales est assurée, tandis que le reste du portefeuille peut continuer à viser la croissance.

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Les actifs sûrs et leur importance

Les actifs sûrs sont des investissements conçus pour garantir le financement de dépenses prévisibles. Parmi les outils recommandés, on retrouve les Treasury Inflation Protected Securities (TIPS) et les Single Premium Immediate Annuities (SPIA). Ces options sont particulièrement utiles une fois que l’on a pris en compte les sources de revenus garantis comme la sécurité sociale ou les pensions. En réservant une partie de son portefeuille à des actifs stables, un investisseur peut ainsi mieux gérer les fluctuations du marché.

La gestion de l’inflation et des dépenses

Un aspect essentiel à considérer est la protection contre l’inflation. Bernstein souligne que les SPIA ajustés pour l’inflation ont perdu en popularité, car les investisseurs privilégient souvent des paiements initiaux plus élevés, ignorant l’impact à long terme de l’inflation. Bien que ces produits puissent sembler moins attrayants au départ, ils préservent mieux le pouvoir d’achat sur le long terme.

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Les réalités des dépenses à la retraite

Contrairement à la croyance populaire, les dépenses ne diminuent pas nécessairement à la retraite pour ceux qui possèdent des actifs suffisants. Les études montrent que le phénomène du « sourire des dépenses à la retraite » disparaît pour les personnes financièrement en sécurité. Ainsi, si les ressources sont adéquates, les dépenses tendent à rester constantes, même en vieillissant. Cela souligne l’importance de protéger le pouvoir d’achat à long terme, surtout pour les dépenses essentielles.

Transition vers un portefeuille plus sûr

La transition d’un portefeuille risqué vers un portefeuille plus sécurisé ne doit pas se faire brusquement. Au fur et à mesure que la sécurité financière est renforcée, il est conseillé de remplacer progressivement les actifs risqués par des obligations et des produits d’assurance ajustés à l’inflation. Cependant, chaque situation est unique ; ceux bénéficiant de pensions généreuses peuvent se concentrer davantage sur la transmission de leur patrimoine plutôt que sur des actifs de couverture.

Pour les retraités qui retirent entre quatre et six pour cent de leur portefeuille, la gestion du risque de séquence des rendements devient cruciale. Les pertes du marché au début de la retraite, combinées à des retraits importants, peuvent gravement nuire à la santé d’un portefeuille. En utilisant un portefeuille d’actifs correspondant aux dépenses essentielles, on minimise cette vulnérabilité.

Une vision plus large du bien-être financier

Enfin, une fois que l’on a atteint un niveau financier jugé « plus qu’assez », l’accent doit se déplacer vers des valeurs et des objectifs de vie. La véritable richesse ne réside pas dans l’accumulation de biens matériels, mais dans la capacité de se concentrer sur des relations, des causes importantes et des expériences significatives. Cette perspective permet de redéfinir l’utilisation de l’argent, non pas comme un moyen d’acheter des choses, mais comme un outil pour acheter du temps et de la liberté.

En fin de compte, vivre pleinement après avoir atteint un seuil financier implique de reconnaître que les opportunités sont souvent éphémères. Il est essentiel d’apprécier les moments précieux de la vie et d’utiliser judicieusement les ressources pour soutenir ce qui compte vraiment.