Avec la montée en popularité des locations à court terme, les propriétaires immobiliers dans l’État de Rhode Island sont confrontés à un nouveau défi financier : l’introduction d’une taxe surnommée ‘taxe Taylor Swift’. Ce terme désigne la Loi sur la taxe foncière des propriétés non occupées par leur propriétaire, qui cible les résidents à temps partiel possédant des maisons de vacances. Prévue pour entrer en vigueur le 1er juillet 2026, cette législation vise à générer des revenus tout en s’attaquant aux problèmes liés aux résidences inoccupées.
À une époque où de nombreux États envisagent des mesures similaires, les tensions entre les autorités locales, les professionnels de l’immobilier et les propriétaires aisés se renforcent. Cet article examine les détails de cette nouvelle taxe, ses conséquences pour les propriétaires de locations de vacances et les réponses potentielles du secteur immobilier.
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Détails de la ‘taxe Taylor Swift’
La ‘taxe Taylor Swift’ impose une surtaxe annuelle sur les maisons de vacances dont la valeur dépasse 1 million de dollars et qui ne sont pas occupées par leurs propriétaires ou des locataires pendant au moins 183 jours par an. Concrètement, la taxe est calculée à 2,50 dollars pour chaque 500 dollars de valeur estimée dépassant ce seuil. Par exemple, une propriété évaluée à 3 millions de dollars se verrait appliquer une taxe annuelle supplémentaire d’environ 10 000 dollars, en plus des taxes foncières standard.
L’origine de ce surnom provient de l’achat par la pop star Taylor Swift d’un luxueux manoir dans la région huppée de Watch Hill en 2013, où elle réside à temps partiel. En raison de cette nouvelle taxe, il est prévu que Swift pourrait avoir une responsabilité fiscale annuelle d’environ 136 000 dollars.
Objectifs de la taxe
Le gouvernement de Rhode Island a précisé que l’objectif principal de cette taxe supplémentaire est de renforcer les revenus pour les initiatives de logement tout en réduisant le nombre de propriétés inoccupées pendant de longues périodes. Pour les individus gérant des propriétés de location à court terme, cette taxe représente un fardeau financier considérable, car elle s’ajoute aux taxes sur les revenus locatifs existantes.
Les détracteurs de cette taxe soutiennent qu’elle impacte de manière disproportionnée ceux qui contribuent aux économies locales pendant les saisons touristiques de pointe. Donna Krueger-Simmons, agente immobilière à Watch Hill, a déclaré que ces résidents à temps partiel jouent un rôle vital dans le soutien aux entreprises locales et ne devraient pas être pénalisés pour vivre ailleurs.
Réactions du secteur immobilier
La réaction à la ‘taxe Taylor Swift’ a été majoritairement négative au sein de la communauté immobilière. Les courtiers et agents ont exprimé des inquiétudes quant au fait que cette taxe pourrait dissuader de potentiels acheteurs d’investir dans des propriétés de vacances à Rhode Island, les incitant à chercher des alternatives dans des États avec des politiques fiscales plus favorables.
Lori Joyal, une autre agente immobilière locale, a souligné que cette taxe pourrait éloigner les individus fortunés qui dépensent généralement de manière généreuse dans ces communautés, nuisant ainsi à l’économie locale.
Mesures similaires dans d’autres États
Rhode Island n’est pas seul dans cette démarche. Le Montana a également adopté des réformes ciblant les résidences secondaires et les locations à court terme, prévues pour débuter en 2026. Ces réformes exigent des propriétaires de résidences non principales qu’ils paient un taux d’imposition fixe de 1,90 %, quel que soit la valeur de la propriété, tandis que les résidences principales et les locations à long terme sont soumises à des taux inférieurs.
À Cape Cod, dans le Massachusetts, une nouvelle taxe sur les manoirs est proposée, appliquant une taxe sur le transfert immobilier de 2 % sur les ventes de propriétés dépassant 2 millions de dollars. Les défenseurs soutiennent que cette initiative pourrait générer des revenus substantiels pour des projets de logements abordables.
Considérations sur l’impact global
À une époque où de nombreux États envisagent des mesures similaires, les tensions entre les autorités locales, les professionnels de l’immobilier et les propriétaires aisés se renforcent. Cet article examine les détails de cette nouvelle taxe, ses conséquences pour les propriétaires de locations de vacances et les réponses potentielles du secteur immobilier.0
À une époque où de nombreux États envisagent des mesures similaires, les tensions entre les autorités locales, les professionnels de l’immobilier et les propriétaires aisés se renforcent. Cet article examine les détails de cette nouvelle taxe, ses conséquences pour les propriétaires de locations de vacances et les réponses potentielles du secteur immobilier.1
À une époque où de nombreux États envisagent des mesures similaires, les tensions entre les autorités locales, les professionnels de l’immobilier et les propriétaires aisés se renforcent. Cet article examine les détails de cette nouvelle taxe, ses conséquences pour les propriétaires de locations de vacances et les réponses potentielles du secteur immobilier.2