Face aux incertitudes du marché, notamment à l’approche de la retraite, la question de la diversification des investissements prend une importance croissante. Un individu, approchant de ses 50 ans, a exprimé ses craintes concernant les conséquences d’un éventuel krach boursier sur ses placements, principalement constitués de fonds communs de placement orientés vers les actions. Cette interrogation a conduit à une exploration approfondie des différentes dimensions de la diversification.
Il est essentiel de comprendre que la diversification ne se limite pas à répartir ses investissements entre différentes actions ou fonds. Elle englobe plusieurs niveaux, chacun jouant un rôle clé dans la réduction des risques. Examinons ces niveaux pour clarifier leur impact potentiel sur votre stratégie d’investissement.
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Le ratio actions-obligations fondamental
Le pilier de tout portefeuille d’investissement est le ratio actions-obligations, qui peut représenter environ 70 % de la performance globale de votre portefeuille. Dans le cas de notre interlocuteur, son portefeuille était fortement déséquilibré, affichant un ratio de 100:0 en faveur des actions. Cette concentration soulève des questions quant à la véritable diversification. Pour renforcer un portefeuille, il est judicieux d’incorporer d’autres classes d’actifs majeures, telles que l’immobilier, les métaux précieux et les matières premières.
Au-delà de la diversification de base
Une fois le ratio fondamental établi, l’étape suivante consiste à garantir une variété de titres au sein de votre portefeuille. Par exemple, si une entreprise comme Enron devait s’effondrer, l’impact sur vos finances serait minime si vous détenez un éventail d’investissements diversifiés. Au lieu de vous limiter à une seule action, il serait préférable de détenir des milliers de titres. Cela souligne l’importance d’investir dans différentes sous-catégories d’actifs, qui peuvent inclure des actions américaines, des actions de marchés développés et des actions de marchés émergents, parmi d’autres.
De plus, envisagez de diversifier au sein des obligations, en explorant des options telles que les obligations d’entreprise, les obligations d’État et les obligations indexées sur l’inflation. En matière immobilière, pensez à des propriétés unifamiliales, multifamiliales et commerciales. Cette approche assure un portefeuille plus résistant, capable de faire face à diverses conditions de marché.
Plongée dans les techniques de diversification avancées
En avançant vers les niveaux supérieurs de la diversification, des débats émergent parmi les investisseurs concernant les stratégies à adopter. Certains préconisent une approche totale du marché, suggérant que détenir tous les titres d’une classe d’actifs en fonction de la capitalisation boursière offre la meilleure diversification. À l’inverse, d’autres, appelés slicer-dicers, soutiennent qu’une véritable diversification réside dans l’orientation des portefeuilles vers des facteurs spécifiques, tels que les actions de petite capitalisation ou de valeur.
L’investissement basé sur des facteurs
Si vous croyez en la validité de ces facteurs, basée sur des données historiques, les intégrer dans votre portefeuille semble pertinent. Cependant, si vous demeurez sceptique, vous pourriez envisager de passer ce niveau de diversification. Personnellement, je m’oriente vers ces facteurs, mais avec prudence, veillant à ne pas m’engager excessivement dans des stratégies qui pourraient n’être que le fruit d’une analyse sélective des données.
L’importance de multiples stratégies de gestion
Un autre aspect critique de la diversification est la gestion de vos investissements. Si vous utilisez une gestion active significative, il peut être judicieux de faire appel à plusieurs gestionnaires pour superviser votre portefeuille. Cette stratégie aide à atténuer les risques liés à une mauvaise performance ou à l’honnêteté d’un seul gestionnaire. En revanche, si vous comptez principalement sur des fonds indiciels passifs, regrouper vos avoirs avec une entreprise réputée, comme Vanguard, peut être tout à fait raisonnable.
Cependant, si vous ressentez une certaine appréhension à l’idée d’avoir tous vos fonds dans une seule institution, diversifier vos investissements entre plusieurs entreprises réputées peut apaiser vos inquiétudes. Cette approche est particulièrement bénéfique lors de l’investissement dans des certificats de dépôt, chaque nouvelle banque offrant une limite d’assurance FDIC différente, augmentant ainsi votre sécurité financière.
Reconnaître les pièges de la sur-diversification
Il est crucial de reconnaître que la sur-diversification peut se produire, entraînant des complexités inutiles dans la gestion de votre portefeuille. Bien que diversifier entre différents gestionnaires et types d’investissements soit judicieux, la véritable sur-diversification peut se manifester lorsque l’on investit dans plusieurs fonds ou gestionnaires ciblant tous les mêmes actifs. Par exemple, détenir de nombreux fonds communs de placement d’actions de grande capitalisation peut ne pas offrir la diversité escomptée.
Il est essentiel de comprendre que la diversification ne se limite pas à répartir ses investissements entre différentes actions ou fonds. Elle englobe plusieurs niveaux, chacun jouant un rôle clé dans la réduction des risques. Examinons ces niveaux pour clarifier leur impact potentiel sur votre stratégie d’investissement.0
Il est essentiel de comprendre que la diversification ne se limite pas à répartir ses investissements entre différentes actions ou fonds. Elle englobe plusieurs niveaux, chacun jouant un rôle clé dans la réduction des risques. Examinons ces niveaux pour clarifier leur impact potentiel sur votre stratégie d’investissement.1
Il est essentiel de comprendre que la diversification ne se limite pas à répartir ses investissements entre différentes actions ou fonds. Elle englobe plusieurs niveaux, chacun jouant un rôle clé dans la réduction des risques. Examinons ces niveaux pour clarifier leur impact potentiel sur votre stratégie d’investissement.2