À l’heure où l’intelligence artificielle (IA) prend de plus en plus d’ampleur, de nombreuses personnes s’interrogent sur ses effets sur le marché du travail, notamment pour les emplois de bas et moyen revenus. Des figures influentes, comme le milliardaire Ray Dalio, soulignent que cette technologie pourrait accroître la dépendance des 60 % des Américains les plus modestes envers les plus riches. Alors que la majorité de ces travailleurs ne disposent pas des compétences requises pour naviguer dans une économie de plus en plus axée sur la connaissance, l’immobilier peut-il être une réponse à cette crise d’emploi ?
Dans un monde où l’IA pourrait remplacer de nombreux emplois, il est essentiel de comprendre comment l’immobilier reste une option viable tant pour les investisseurs actifs que passifs. En effet, plusieurs segments de l’immobilier semblent peu menacés par l’automatisation et la robotisation.
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L’immobilier face à l’IA
Le secteur de l’immobilier offre un éventail d’options d’investissement qui résistent à l’impact de l’IA. Par exemple, le flipping de maisons, qui consiste à acheter, rénover et revendre des propriétés, repose sur une multitude d’étapes que la technologie ne peut pas gérer complètement. Même si des outils d’IA peuvent faciliter certaines tâches, la coordination avec des inspecteurs et les diverses exigences administratives restent indissociables du processus.
Les défis du flipping
Les investisseurs dans le flipping de maisons doivent naviguer à travers des étapes complexes, comme la gestion des financements et des permis d’occupation. Qu’il s’agisse de rénover une maison ou de trouver des acheteurs, chaque étape nécessite un jugement humain et une prise de décision, des aspects où l’IA a ses limites. Bien que l’IA puisse automatiser des éléments comme le marketing, elle ne peut pas gérer l’ensemble du processus opérationnel d’une entreprise de flipping.
Investissement passif dans l’immobilier
Pour ceux qui ne souhaitent pas nécessairement s’engager à temps plein dans l’immobilier, des opportunités d’investissement passif existent. Par exemple, des groupes d’investissement se forment pour financer des projets de flipping ou des constructions neuves. Dans ces cas, les investisseurs agissent comme des partenaires silencieux, fournissant des fonds en échange d’une part des bénéfices.
Opportunités de syndication
Les syndications immobilières permettent aux investisseurs de participer à des projets d’envergure, tels que l’achat d’immeubles d’appartements ou de parcs industriels. Ces modèles d’investissement partagés offrent l’avantage de réduire le montant minimum requis pour investir, rendant l’immobilier accessible à un plus grand nombre. En s’associant, les investisseurs peuvent contribuer avec moins d’argent tout en bénéficiant d’un retour sur investissement potentiel élevé.
Un exemple concret pourrait être un fonds de flipping de terrains qui opère en achetant et revendant des parcelles de terrain. Ces opérations, qui ne nécessitent pas de prêts bancaires, reposent sur des financements privés et offrent des rendements attractifs, souvent autour de 16 % par an. Ces modèles démontrent que l’immobilier, qu’il soit actif ou passif, reste une avenue lucrative face aux incertitudes du marché de l’emploi causées par l’IA.
La résilience de l’immobilier
Ce qui distingue l’immobilier, c’est sa nature tangible. Contrairement à de nombreuses formes d’investissement, les propriétés physiques nécessitent un engagement humain pour être construites, gérées et louées. De plus, la demande pour des espaces de vie et de travail demeure forte, ce qui confère à l’immobilier une valeur intrinsèque. Les gens auront toujours besoin de logements, de bureaux et de commerces, des réalités que l’IA ne peut pas remplacer.
Bien que l’IA puisse offrir des outils utiles pour les professionnels du secteur immobilier, elle ne peut pas remplacer l’humain dans des activités essentielles. L’immobilier se positionne ainsi comme un refuge pour ceux qui cherchent à investir ou à générer des revenus dans un monde où les emplois traditionnellement sécurisés deviennent de plus en plus rares.