Banner header_ad
News

L’impact des rapports financiers sur la stratégie à long terme des entreprises

Analyse approfondie de l'impact des rapports financiers trimestriels sur la gestion stratégique des entreprises.

5 min di lettura

Dans le domaine de la finance, le reporting trimestriel est souvent critiqué pour favoriser une vision à court terme, au détriment de la création de valeur durable. Bien que la plupart des entreprises américaines opèrent selon des cycles d’investissement de plusieurs années, les pressions liées aux attentes de résultats à court terme peuvent influencer les décisions des dirigeants. Dans ce contexte, il est légitime de se demander si un changement dans la fréquence de reporting pourrait réellement transformer le comportement managérial.

Tag 1 (native)

Pour les analystes financiers, la question cruciale est de savoir si une réduction de la fréquence des rapports pourrait encourager une prise de décision à long terme ou, au contraire, nuire à la transparence et à l’efficacité du marché. Les recherches montrent souvent que diminuer la fréquence de reporting pourrait avoir des conséquences négatives sur la liquidité du marché et sur la fiabilité des informations disponibles.

Les effets du reporting trimestriel sur la gestion d’entreprise

Le phénomène du court-termisme n’est pas nouveau et a été examiné par de nombreux experts, y compris des figures emblématiques comme Jamie Dimon et Warren Buffett. Ils soulignent les dangers d’une culture d’entreprise axée sur des résultats immédiats, illustrée par une étude de 2004 révélant que près de la moitié des directeurs financiers étaient prêts à abandonner des projets à valeur nette présente positive pour éviter de rater les attentes trimestrielles.

Tag 2 (300x250)

Bien qu’un consensus émerge sur le fait que des stratégies d’entreprise myopes nuisent aux investisseurs et au marché, il est difficile de conclure que l’abandon du reporting trimestriel résoudrait le problème. En effet, le reporting trimestriel est souvent associé à une couverture analystique accrue, une meilleure liquidité, une transparence de l’information et une volatilité réduite, contribuant ainsi à diminuer le coût du capital. Par conséquent, réduire la fréquence des rapports pourrait accroître l’asymétrie d’information et le risque d’initiés.

Le cas des expériences au Royaume-Uni et en Europe

Les récents changements réglementaires, notamment l’arrêt du reporting trimestriel obligatoire en 2014 au Royaume-Uni, offrent un éclairage intéressant. Contrairement aux attentes, les entreprises n’ont pas augmenté leurs dépenses en capital ou en recherche et développement. Cela soulève des interrogations sur l’impact réel des rapports trimestriels sur le comportement des entreprises.

Tag 3 (300x250)

Stratégies pour attirer des investisseurs à long terme

Une proposition avancée par des praticiens et des universitaires est que les entreprises pourraient réduire la pression à court terme en augmentant la proportion d’investisseurs à long terme dans leur base d’actionnaires. Selon cette logique, pour attirer ces investisseurs, les entreprises devraient diminuer la guidance à court terme et se concentrer sur des prévisions à long terme.

Un tel changement dans la divulgation et la stratégie d’investissement pourrait créer un cycle vertueux. En attirant des investisseurs à long terme, les entreprises pourraient acquérir la confiance nécessaire pour entreprendre des investissements générant de la valeur pour l’avenir.

Étude sur les prévisions à long terme

Un paradoxe intéressant ressort d’une étude menée en 2016, qui n’a pas révélé de différence significative dans les niveaux d’investissement à long terme entre les entreprises fournissant des prévisions à long terme et celles se limitant à une guidance à court terme. Cela met en lumière le manque de consensus sur l’impact des pratiques de divulgation sur l’horizon managérial.

Comprendre l’horizon à long terme en stratégie d’entreprise

Il est également essentiel de définir ce qu’est un horizon à long terme dans le contexte de la stratégie d’entreprise. Si l’objectif de réduire la fréquence des rapports est de contrer le court-termisme, il est pertinent de se demander si un allongement de l’intervalle de reporting de trois mois aurait un impact significatif sur les décisions managériales.

En analysant les entreprises publiques américaines selon leur classification sectorielle, j’ai utilisé le ROIC (Return on Invested Capital) comme indicateur des périodes de retour sur investissement. En moyenne, le turnover du ROIC pour ces entreprises est d’environ cinq ans, ce qui suggère que l’impact d’un changement de fréquence de reporting de trois mois est probablement limité sur le comportement des gestionnaires.

Pour les analystes financiers, la question cruciale est de savoir si une réduction de la fréquence des rapports pourrait encourager une prise de décision à long terme ou, au contraire, nuire à la transparence et à l’efficacité du marché. Les recherches montrent souvent que diminuer la fréquence de reporting pourrait avoir des conséquences négatives sur la liquidité du marché et sur la fiabilité des informations disponibles.0

Utilisation des ratios P/E

Pour les analystes financiers, la question cruciale est de savoir si une réduction de la fréquence des rapports pourrait encourager une prise de décision à long terme ou, au contraire, nuire à la transparence et à l’efficacité du marché. Les recherches montrent souvent que diminuer la fréquence de reporting pourrait avoir des conséquences négatives sur la liquidité du marché et sur la fiabilité des informations disponibles.1

Pour les analystes financiers, la question cruciale est de savoir si une réduction de la fréquence des rapports pourrait encourager une prise de décision à long terme ou, au contraire, nuire à la transparence et à l’efficacité du marché. Les recherches montrent souvent que diminuer la fréquence de reporting pourrait avoir des conséquences négatives sur la liquidité du marché et sur la fiabilité des informations disponibles.2

Pour les analystes financiers, la question cruciale est de savoir si une réduction de la fréquence des rapports pourrait encourager une prise de décision à long terme ou, au contraire, nuire à la transparence et à l’efficacité du marché. Les recherches montrent souvent que diminuer la fréquence de reporting pourrait avoir des conséquences négatives sur la liquidité du marché et sur la fiabilité des informations disponibles.3