Le secteur immobilier multifamilial semble enfin retrouver un rythme prévisible après une période d’incertitudes marquées par la pandémie. Les investisseurs, longtemps en quête d’une stabilité durable, peuvent désormais envisager des perspectives plus sereines. Les prévisions indiquent un taux de croissance des loyers de 2 %<\/strong> d’ici 2027, un chiffre qui s’aligne sur les niveaux normaux d’avant la pandémie.
Après des années de fluctuations extrêmes, il est essentiel de reconnaître que les taux de croissance à deux chiffres observés en résultaient d’une conjoncture exceptionnelle. Ce contexte particulier, bien que profitable à court terme, ne pouvait perdurer indéfiniment. Les investisseurs qui avaient basé leurs stratégies sur ces pics temporaires doivent maintenant s’adapter à la nouvelle réalité du marché.
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Comprendre le changement de dynamique du marché
Les taux de croissance récents trouvent leur origine dans une combinaison unique de facteurs, notamment l’augmentation des demandes de location dans certaines zones métropolitaines. Cependant, cette période d’euphorie a également entraîné une surchauffe du marché, surtout dans des villes comme Austin<\/strong>, où la construction de nouveaux logements a rapidement inversé la tendance. Selon Bloomberg<\/strong>, le marché d’Austin est passé d’un « marché en pleine expansion<\/em> » à une zone à éviter en un clin d’œil.
L’impact de la construction sur le marché
Il est important de noter que la construction de nouveaux logements a un effet direct sur les prix de l’immobilier. En augmentant l’offre, les nouveaux immeubles tendent à faire baisser les coûts globaux dans la région, y compris ceux des logements existants. Cela crée une dynamique où les anciens locataires peuvent envisager d’acheter des biens, entraînant ainsi une rotation des locataires. Les propriétaires avec des unités vacantes risquent de devoir ajuster leurs loyers, rendant leurs biens plus accessibles aux ménages à revenus modestes.
Stratégies d’investissement renouvelées
Pour les investisseurs, il est crucial de se concentrer désormais sur des marchés où la demande de logements<\/strong> demeure stable, et où le rapport entre propriétaires et locataires ne devrait pas connaître de changements brusques. L’objectif est de cibler des zones où les locataires restent souvent pendant plusieurs années, évitant ainsi les déplacements fréquents. Ce changement de stratégie est d’autant plus pertinent dans les régions où les fluctuations de construction peuvent rapidement rendre l’achat plus abordable.
Adapter les plans d’affaires à la nouvelle réalité
Avec le rapport de Yardi<\/strong>, il est clair que le retour à la normalité implique une révision des approches d’investissement. Les investisseurs doivent désormais porter une attention particulière à la gestion des coûts<\/strong> dans des marchés existants plutôt que de rechercher de nouvelles opportunités. Les marges bénéficiaires risquent de se réduire, notamment en raison des coûts opérationnels croissants, tels que les primes d’assurance.
Pour garantir la viabilité de leurs investissements, les investisseurs devront évaluer soigneusement les taux d’occupation dans les zones choisies. La formation de nouveaux ménages, bien que lente à court terme, devrait rebondir d’ici le milieu de la décennie, apportant une base de demande plus solide au moment où de nouveaux logements seront disponibles.
Options d’investissement alternatives
Pour ceux qui préfèrent éviter les complexités du marché immobilier, des solutions comme l’investissement dans des notes immobilières<\/strong> via Connect Invest<\/strong> pourraient représenter une option attrayante. Cette approche permet aux investisseurs de participer à un portefeuille diversifié de projets immobiliers en cours de construction, sans la nécessité de sélectionner des zones métropolitaines spécifiques.
Avec un rendement d’intérêt compris entre 7,5 % et 9 %<\/strong>, et une mise initiale minimale de 500 €<\/strong>, cette stratégie offre une opportunité d’investissement flexible sur des périodes de six, douze ou vingt-quatre mois, réduisant ainsi les risques liés aux fluctuations du marché.
