Il est surprenant de constater que j’ai déjà consacré cinq ans à la pratique médicale en décembre 2025. Au cours de ce parcours, j’ai eu la chance d’atteindre un revenu annuel à sept chiffres. Après avoir achevé ma formation en anesthésie et un fellow en douleur interventionnelle, j’ai intégré une pratique de médecins multi-spécialités dans le Midwest, à une époque marquée par des défis significatifs.
Mon aventure a débuté avec une promesse d’emploi d’un groupe local d’anesthésistes, m’offrant une rémunération pour des services d’anesthésie et de gestion de la douleur dans un grand système hospitalier. Cependant, cette promesse s’est rapidement évaporée lorsque j’ai découvert que la prime de signature de 20 000 $ n’était versée qu’au début du contrat. La pandémie de COVID-19 a précipité cette désillusion en annulant mon démarrage.
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Les défis de l’emploi pendant la pandémie
Après la résiliation de mon contrat en avril 2025, je me suis retrouvé dans une position précaire. La priorité était de trouver un emploi stable, reléguant mes préoccupations financières au second plan. Plusieurs offres se sont fermées en raison des incertitudes liées au confinement. Ce n’est qu’après six semaines d’entretiens que j’ai
Les débuts dans la pratique
Lorsque j’ai commencé ma pratique en octobre 2025, mes journées étaient chargées, comptant environ six à sept procédures par jour. Malgré un salaire de base conséquent, j’hésitais à prendre des congés, craignant que mon absence compromette ma sécurité d’emploi et ma capacité à rembourser mes prêts étudiants. Mon réseau de référence était constitué d’environ 55 médecins généralistes, ainsi que d’autres références provenant des départements de neurochirurgie et d’orthopédie.
Les enjeux financiers et la gestion des frais
Dans ma pratique, 80 % de mes revenus provenaient de procédures, le reste étant constitué de consultations. Après un an, j’ai atteint le seuil de rentabilité, où mes collections mensuelles couvraient mes frais de fonctionnement et mon salaire. À partir de ce moment, j’ai commencé à recevoir des ajustements trimestriels représentant l’excédent de mes collections.
Au fil de ces cinq années, j’ai constaté une augmentation de mes revenus W-2 de 37 % la première année, suivie de 27 %, 22 %, 23 % et 18 % les années suivantes. Mon revenu annuel moyen s’élève à environ 1 million de dollars. Cependant, il est essentiel de noter que les remboursements de Medicare pour mes procédures ont diminué d’environ 11 % durant cette période, tandis que les codes de consultations ont légèrement augmenté.
Une approche axée sur la rentabilité
Pour maintenir un revenu stable, j’ai dû réévaluer mes pratiques. Il est devenu évident qu’il fallait générer 3,30 $ de revenus pour obtenir 1 $ de revenu net après impôts. Afin d’optimiser mes gains, j’ai mis en place des stratégies pour réduire les frais d’approvisionnement, réalisant ainsi des économies d’environ 100 000 $ par an. De plus, en ajustant mes pratiques opérationnelles, j’ai réussi à améliorer ma rentabilité sans avoir à augmenter le volume de patients.
Optimisation des soins et satisfaction des patients
Au cours de l’année, j’ai pris la décision stratégique de ne plus accepter de nouveaux patients Medicaid ou certaines assurances Medicare Advantage, ce qui a réduit le temps consacré à la justification des soins. Cette décision m’a permis d’améliorer la qualité des soins pour mes patients privés, qui souffraient de délais d’attente prolongés.
Parallèlement, j’ai commencé à offrir des procédures le jour même, très appréciées par mes patients âgés, évitant ainsi un second déplacement. J’ai également réduit le nombre de procédures à haut risque que je réalisais, préférant orienter ces cas vers des collègues spécialisés, ce qui m’a permis de me concentrer sur des interventions moins stressantes et plus rentables.
Une vision pour l’avenir
Alors que le paysage de la médecine continue d’évoluer, il est clair que la consolidation des soins de santé se poursuivra. Les pratiques moins rentables risquent de disparaître, tandis que celles qui sauront optimiser leur fonctionnement et préserver leur base de patients prospéreront. Mon expérience montre qu’il est possible, même dans un environnement difficile, d’atteindre un revenu à sept chiffres en adoptant une approche stratégique et proactive dans la gestion de sa pratique.
