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Dans le contexte actuel de volatilité des marchés, il est crucial de se rappeler qu’une approche prudente est souvent la meilleure stratégie. En effet, vendre des actifs plus risqués à perte ne fait que cristalliser ces pertes, abandonnant ainsi leur potentiel de croissance future tout en déclenchant éventuellement des impôts sur les plus-values. Dans ma expérience à Deutsche Bank, j’ai constaté que cette approche peut s’avérer désastreuse pour la performance à long terme d’un portefeuille.
Leçons des crises passées
La crise financière de 2008 a laissé des marques indélébiles sur les investisseurs. Qui travaille dans le secteur sait que ces événements nous enseignent l’importance de la diversification et de la gestion du risque. En période de turbulence, réduire modérément son exposition au risque peut s’avérer une alternative raisonnable. Cela peut signifier diminuer légèrement l’allocation d’actions ou réévaluer les coûts de réajustement en utilisant des dépôts futurs plutôt que de vendre des actifs à perte.
Une des solutions les plus efficaces pour atténuer le risque consiste à intégrer davantage d’obligations dans son portefeuille. Les obligations, qui représentent des prêts accordés par les investisseurs à des gouvernements ou à des entreprises, ne sont pas exemptes de risques, mais elles offrent généralement un rendement modeste qui peut s’avérer précieux lorsque les valeurs boursières s’effondrent. Bien qu’elles ne compensent pas entièrement la volatilité des actions, elles permettent de stabiliser le capital et de gérer plus sereinement les fluctuations.
La diversification à travers les obligations
Quand on parle de diversification, les actions internationales occupent souvent le devant de la scène. Cependant, le rôle des obligations dans la gestion du risque est tout aussi essentiel. Dans mes années à travailler sur les marchés financiers, j’ai constaté que les portefeuilles bien équilibrés incluent toujours une composante obligataire. Par exemple, nos portefeuilles, tels que Core et Value Tilt, intègrent à la fois des actions et des obligations, permettant ainsi d’ajuster le niveau de risque selon les objectifs d’investissement.
Il est également possible d’opter pour des portefeuilles exclusivement composés d’obligations, chacun étant conçu pour répondre à des besoins spécifiques. Dans tous les cas, une des meilleures manières de réduire son risque financier global est de renforcer son fonds d’urgence. Idéalement, ce fonds devrait être placé dans un compte d’épargne à haut rendement. En cas de perte de revenu, avoir de trois à six mois de dépenses essentielles en réserve peut faire toute la différence, permettant ainsi de traverser la tempête sans trop de stress financier.
Calibrer son risque intelligemment
Comme je l’ai mentionné précédemment, ajuster son profil de risque durant les baisses de marché n’est pas toujours sans coût. Toutefois, il existe des moyens d’atténuer ces coûts. Réduire progressivement son exposition au risque et élargir son filet de sécurité sont des stratégies que chaque investisseur devrait envisager. Recalibrer sa tolérance au risque de temps à autre est non seulement acceptable, mais également sage. Cela peut être fait en s’appuyant sur des outils et des conseils d’experts dans le domaine.
Finalement, la gestion du risque en période de volatilité passe par une approche réfléchie et informée. Les décisions basées sur des données concrètes et des analyses rigoureuses sont essentielles pour naviguer dans les incertitudes du marché. En tant qu’investisseur, il est impératif de garder une perspective à long terme et de ne pas céder à la panique des fluctuations à court terme.
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