Récemment, une question pertinente a été posée par un membre de la communauté WCI. Ce dernier s’interrogeait sur l’intérêt de transférer son capital d’un compte de courtage vers un compte géré séparément (SMA), suite aux recommandations d’un conseiller de Fidelity. Ce dernier affirmait que, malgré les faibles frais des fonds indiciels comme le Fidelity 500 Index Fund (FXAIX), un SMA pourrait présenter des avantages fiscaux et un meilleur rendement net.
Cependant, le membre a rapidement constaté que les frais associés à un SMA, à 0,4 %, étaient 40 fois plus élevés que ceux des fonds indiciels, qui s’élèvent à seulement 0,01 %. De plus, la vente de ses actions actuelles entraînerait une imposition des plus-values significative, estimée à environ 20 000 $. Cela soulève une question cruciale : les SMA justifient-ils réellement leurs coûts et les complications fiscales qu’ils engendrent ?
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Les fonds indiciels : une tendance populaire
Les fonds indiciels, en particulier le fonds S&P 500, ont connu une popularité croissante ces dernières années. Néanmoins, il est important de souligner que ces fonds ne représentent qu’une fraction du marché boursier, avec environ 500 actions, tandis que les fonds du marché boursier total (TSM) englobent près de 4000 titres, incluant des actions de petites et moyennes capitalisations.
Ce penchant pour les fonds S&P 500 peut s’expliquer par la performance exceptionnelle des grandes entreprises technologiques au cours de la dernière décennie, incitant de nombreux investisseurs à rechercher des gains rapides. Toutefois, cette stratégie peut négliger l’importance de la diversification, un élément crucial pour une gestion de portefeuille efficace.
Le piège de la performance passée
Il est tentant de se laisser séduire par des chiffres de performance passés, comme les rendements de 13 % d’un SMA par rapport à 11 % pour un fonds tel que FXAIX. Pourtant, il est essentiel de garder à l’esprit que la performance passée ne garantit pas des résultats futurs. Les investisseurs doivent se méfier des promesses de rendements supérieurs venant de conseillers qui se concentrent sur des résultats historiques, sans fournir de preuves concrètes pour justifier des performances à venir.
Les SMA et la réalité fiscale
Un compte géré séparément est essentiellement un service où un gestionnaire d’investissement sélectionne des actions pour vous. Si ces gestionnaires étaient réellement capables de générer des rendements supérieurs, ils géreraient probablement des portefeuilles bien plus importants. En réalité, il est difficile de surpasser les rendements d’un fonds indiciel sur le long terme, surtout une fois les impôts pris en compte.
Les SMA sont souvent présentés comme une solution pour minimiser la charge fiscale, mais cet argument peut être trompeur. De nombreux titres dans un fonds total de marché n’offrent pas de dividendes, ce qui signifie que l’impôt sur les dividendes est évité, augmentant potentiellement le rendement net. Néanmoins, cela justifie-t-il des frais de 0,4 % ? Cela dépend de votre situation financière personnelle et de vos objectifs d’investissement.
Les complications de la déclaration fiscale
Les comptes gérés séparément peuvent également ajouter de la complexité à votre déclaration fiscale. Bien que la plupart des logiciels fiscaux puissent importer des formulaires 1099, la gestion d’un SMA nécessite souvent un suivi plus minutieux des transactions. Si vous changez d’avis sur votre stratégie d’investissement, vous devrez gérer une multitude d’investissements, ce qui peut s’avérer déroutant.
Il existe également des stratégies telles que l’indexation directe, qui consiste à acheter directement des actions au lieu de fonds communs de placement. Cette approche permettrait de récolter des pertes fiscales, mais elle peut ne pas convenir à tous les investisseurs, en particulier ceux qui préfèrent une méthode plus simplifiée.
Faire le bon choix d’investissement
En fin de compte, la décision de transférer votre argent vers un compte géré séparément doit être soigneusement considérée. Les avantages fiscaux potentiels doivent être mis en balance avec les frais plus élevés et les complications administratives. L’objectif principal demeure l’optimisation de vos rendements nets après impôts, et non la simple réduction de votre facture fiscale.
Cependant, le membre a rapidement constaté que les frais associés à un SMA, à 0,4 %, étaient 40 fois plus élevés que ceux des fonds indiciels, qui s’élèvent à seulement 0,01 %. De plus, la vente de ses actions actuelles entraînerait une imposition des plus-values significative, estimée à environ 20 000 $. Cela soulève une question cruciale : les SMA justifient-ils réellement leurs coûts et les complications fiscales qu’ils engendrent ?0
